dimanche 16 juin 2013

F. Hollande, superman de l'économie Européenne ?

Bon, j'avoue , le titre est un peu bling bling, mais où va F. Hollande entre les lignes de ses projets avec l'Europe? Que se passe-t-il dans ces commissions décisionnaires dans lesquelles ont découvre des espions non Européen, combien en existe-t-il encore non découverts? Quelle est le niveau de corruption des commissions ? Quelles barrières les lobbyings arrivent-ils a faire abattre peu a peu pour nous rendre vulnérable économiquement ?

Entre révélations, questions, idées, propositions qui suivent, revenons un peu en arrière sur certains points.

Non, Hollande n'est pas inactif et n'est pas arrivé président par pur hasard de circonstances.

Hollande VS Sarkozy, deux destins : Superman contre bombe atomique ...


Il ne faut pas se fier au style "bonhommiste " de François Hollande qui n'est pas arrivé président par un coup de chance. Certes, la conjoncture de l'affaire DSK et du trublion Sarkozy en désaveu lui a ouvert une voie jusque là fermée, mais il est parti de loin dans la primaire PS, et c'est avec talent qu'il est monté au créneau. C'est déjà avec talent qu'il a conquis la place de secrétaire général du PS. Et derrière une personnalité réservée, il a eut le talent de la dépasser au fil des meetings. Je n'y croyais absolument pas au début, pas encore assez dans la campagne, mais la fin a été épique avec le dernier meeting et en apothéose lors de sa dernière confrontation télévisée avec Sarkozy.

Lors de cette retransmission, Hollande fit face a Sarkozy avec un aplomb et une combativité objective sublime et remarquable, digne d'un grand homme ayant des ressources profondes. Oui, il y a des "gentils" qui peuvent êtres extrêmement combatifs lorsqu'ils s'appuient sur des convictions profondes et humaines, tirant leur assurance et leur force de vouloir le juste et combattre l'injustice. Il faut revoir le débat pour constater que Hollande "écrase" Sarkozy qui ne s'y attendait absolument pas !

Devenir un notable, c'est bien. Un élu municipal, c'est pas mal. Un sénateur est encore mieux et au dessus d'un député. Alors ministre, c'est encore plus rare, bien que dans un quinquennat, il y a encore une centaine de chance sur 70 smillons de le devenir par "coup de chance". Mais Président de la République, il ne faut pas s'y tromper, celui qui réussit n'est certainement pas un "mou".

Si Hollande se met en retrait, c'est un avis purement personnel , c'est pour échapper aux pressions de partis et de lobbying et agir selon son plan et ses propres convictions.

De quel plan ?

Ces espions découverts dans les commissions de Bruxelles et qui dirigent nos économies !


Pire que des espions (qui eux ne font que rapporter des secrets), Bruxelles a découvert que des commissions décisionnaires s'étaient vues prises en main par des intervenants Américains. Je met au pluriel mais cette affaire n'est probablement que la surface de l'iceberg au sujet des lobbyings à Bruxelles.  En résumé, une groupe de travail et d'experts a été constitué pour élaborer des textes concernant la protection des données personnelles pour l'Europe. Hors au États-Unis, il n'y avait aucune règlementation en vigueur sur ce sujet d'où un certain désaccord avec l'outre Atlantique et une inquiétude.

Ce groupe de travail devant élaborer un texte destiné aux 500 millions d'Européen s'est vu "infiltré" par 4 représentants Américains sur les 5 personnes constituant le groupe. Je vous laisse découvrir la suite sur le lien ci-dessus. Combien de commissions sont ainsi "infiltrées" par des lobbying?
Sachant qu'une virgule peut modifier le sens d'un texte, on imagine ce qui au final sort des nombreuses commissions de Bruxelles... Il est d'ailleurs étonnant de suivre les liens sur une requête de type "espions à Bruxelles" sur Google.

Le commissaire européen du Commerce Karel De Gucht, le Cahuzac de Bruxelles !


Poursuivi par le fisc dans sont pays (Belgique) pour fraude et évasion fiscale, le grand patron de l'économie Européenne Karel De Gucht auprès duquel les présidents Européens viennent sans succès supplier un peu de protectionnisme,  se prépare à signer de nouveaux accords d'échange avec les États-Unis. Dans ces accords, il a décidé d'intégrer la culture Européenne sous pression des "fameux" lobbyings dont il ne se cache pas avoir connaissance, 25 Américains seraient actuellement à Bruxelles pour tenter d'influer la commission. Pour le patron de l'économie Européenne Karel De Gucht, l'audio-visuel est un "produit" qui doit être intégré à la politique libérale et concurrentielle Américaine et mondiale, et que l'exception culturelle pour sauver notre culture et nos productions Européenne n'est qu'un fantasme sans fondement économique.

Karel De Gucht n'aime pas le "Made in Belgique" et encore moins de "Made In France" !

C'est avec stupéfaction que je découvre ce personnage lors d'une émission sur France 5 (merci à eux et aux reporters), qui révèle la vie à Bruxelles et la réalité dans laquelle nous vivons, assez incroyable quand même. Le vrai pouvoir, les vraies décisions, sont prises a Bruxellles. Mais ce qui est sidérant, c'est la moquerie inqualifiable de Karel De Gucht sur le "Made In France" face aux caméras, sans aucune dignité ni de la fonction, ni envers les intéressés.

Bruxelles, le vrai pouvoir  diffusé sur France 5


Sachant les soupçons avérés du fisc sur ce personnage, il semble inimaginable que l'économie de notre pays mais aussi des 27 pays d'Europe repose sur ce seul individu.
Un autre intervew de  Karel De Gucht lors d'une émission Belge est aussi stupéfiante sur la personnalité du plus haut responsable Européen du Commerce, censé défendre nos intérêts.

Cet autre interview vidéo de Karel de Gucht LESOIR.BE dans lequel il explique sa politique libérale, la classe des "mauvais élèves que sont tous les pays Européens", le rejet de l'exception culture dans les accords Américains, etc etc., est assez sidérant. Après quelques stupéfactions, la dépendance de nos économies Européennes est a revoir, et probablement refonder une structure politique plus appropriée...


Pour ces bureaucrates sans considération ni pitié, ni même responsabilité, il faut encore plus libéraliser, baisser tous les minima sociaux, baisser les salaires, supprimer les corporatismes,  les aides sociales ... afin d'augmenter notre compétitivités et aller concurrencer les manufactures du Bangladesh et d'ailleurs ... ni plus ni moins. L'accident du Bangladesh est regrettable pour Karel De Gucht , mais il faut arriver à ce que nos industries Européennes soient compétitives face aux pays émergeant... Avec un salaire de 0,10€ / heure (10 centimes d'euros),  Karel De Gucht voudrait peut-être devenir le 1er compétitif et devrait diminuer son propre salaire de 20 000€ / mois a 30€ / mois, a ne pas planquer son argent au fisc de son pays, et ont commencera a prendre ses propos crédibles ... Pour l'instant, c'est une vrai folie et risque immense d'avoir ce genre de personnage responsable du commerce en Europe et le laisser négocier avec des puissances étrangères.

 Priorité ; dissoudre et remplacer la Commission du commerce (et autres commissions concernées) par un "gouvernement économique européen"


Nicolas Sarkozy avait déjà ressentis cette nécessité et l'absurdité de la structure actuelle par des commissions. François Hollande lui emboite le pas, une prise de conscience du président actuel qui démontre son intelligence dans une optique d'agir. François Hollande, a sa manière, est sur le mode "ON" de l'action, même si il en est encore dans l'apprentissage de la réalité pour en faire la bonne synthèse et engager la véritable action. Il faut deux a trois ans d’exercices avant d'arriver a cette maitrise et une capacité d'action efficace. Ensuite, il faudra définir la politique économique en Europe, et prendre des mesures appropriés vis à vis de l'économie mondiale... Et là, les champs d'actions sont extrêmement diversifiés par les pistes possibles et par la politique tout court.

Ces quelques marchands qui assassinent les industriels et l'emploi grâce a l'argent de la finance ...

Les marchands ne mettent plus en rayon les produits Français et Européens, de moins en moins, profitant des délocalisations et d'implantations industrielles dans les pays émergeant a très faible coût de main d’œuvre. Leur motif : la marge, le profit immédiat. Tout est là, et la finance a mis la main sur ces grandes sociétés de distribution, avec souvent de nombreux intermédiaires dans les paradis fiscaux qui s'accaparent la plus grosse partie des profits au passage. Ce n'est pas de l'ultra libéralisme, c'est du cannibalisme. Il faut mettre des barrières a toutes ces dérives destructrices si ce n'est un terme.

Pour quelques-uns avares de profits,  les industriels meurent a petit feu avec le cortège funèbre des licenciements que ces disparitions entrainent, et avec eux une multitude de sous-traitants, d'artisans, indépendants ... créant une charge insupportable pour l'état a devoir financer les chômeurs en masse.

Ces sociétés de pur profits sont à peine une grosse centaine et font des dégâts considérables en France et dans toute l'Europe, trouvant toujours ci ou là dans le monde des populations a exploiter, aux limites de l’esclavage. Aucune règle ne régissent leur avidité de profit, n'allant pas sur le terrain vérifier quelles sont les personnes qui vont fabriquer leur articles ni dans quelles conditions ou fermant les yeux; conditions insalubres, salaire de misère, travail des enfants, mafias esclavagistes, locaux délabrés et dangereux, aucune assurance, aucune couverture sociale, aucune couverture de santé... Les grands pays se sont fait piller pas ces quelques fond d’investissements sans scrupules qui ont fait main basse sur ces grandes sociétés marchandes et grandes marques mondiales.

L'enjeu mondial va être de monter d'un niveau les conditions de travail dans ces pays émergeant, sans les déstabiliser, ce qui implique une progression de ces améliorations. La ou les mesures qui doivent êtres prises devraient tenir compte d'une incidence large , et qui tient compte des enjeux futurs économiques, mais aussi de la planète et de l'humanité;
- la santé
- la dignité humaine et droit du travail
- l'écologie
-  les circuits financiers d'échanges

Il faut donc intégrer ces quatre valeurs dans de nouvelles mesures, ce qui doit rendre "équitables" les échanges sur ces bases nouvelles, échanges ouverts à tous, dans le respect de ces nouvelles règles mondiale. Cela peut se traduire de diverses manières :
- obligation de n'acheter qu'a des compagnies respectant ces 4 critères minimum
- créer un "label" ou "indice d'échange économique" affiché directement au consommateur

Les critères d'échanges a corriger, faut-il aller vers un "smic mondial"?

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