jeudi 9 mai 2013

L'avenir est à la nano-économie

Avant de commencer ce post sur ce sujet, j'ai vérifié sur le web que le terme nano-économie n'existait pas, mais si,  Halim Madi l'avait déjà conceptualisé en 2010 http://www.prismeaidees.net/halim-conceptualise-la-nano-economie/

Ma vision de la nano-économie est à peut près similaire, n'incluant pas les réseaux mais revient vers le concept des individus, ou la démultiplication d'actions à petite échelle, par million, par milliard.

Par exemple, nous cherchons a favoriser l'emploi, et nos politiques s'orientent vers des mesures qui englobent l'activité qui génère le plus de chiffre, souvent détenu par quelques grands groupes et holding.

On oublie trop facilement les millions d'artisants, auto-entrepreneurs, petits commerçants et micro entreprises.

Une mesure nano-économique serait en substance d'étudier les possibilité d'emploi vers ces entreprises.

Il manque un outil pour entreprendre les actions possible : l'analyse informatique concentrée.

En effet, les banques de données des entreprises, sur leur situation financière, leur effectifs avec les dates d'embauches et licenciements, sont éparpillées entre différents services des administrations ; impôts, URSAAF ...

Si l'on voudrait faire une mesure coup de poing pour favoriser l'embauche à grande échelle, et ne favoriser que ceux qui sont dans un cadre approprié, il nous faudrait recenser toutes les entreprises qui n'ont pas licencié durant par exemple ces deux dernières années, ou a l'inverse celles qui ont licenciée sans ré-embaucher, bref,  sortir des stats en un clic. Hors, cela n'est pas possible.

Dommage, ont aurait pu par exemple faire une mesure exceptionnelle pour faire un contrat particulier, sur deux ans, pour toute nouvelle embauche, sans aucune charge patronale et sociale pour l'employeur, dans certaines conditions précise. L'employé est payé 1000 euros / mois, il ne côute que 1 000 € net pour l'entreprise qui a deux ans pour équilibrer ses charges futures pour conserver cet employé(e).

La nano-économie pour moi est de pouvoir connaitre instantanément mesurer n'importe quelle donnée économique, industrielle, salariale, d'effectif, douanière, financière, d'activité,  etc en temps réel, pour en sortir des projection de mesures économiques réactives.
Hors, à ce jour, cet outil administratif n'est semble-t-il pas en place.

Parmi les actions et les leviers sur lesquels agir, au moment ou l'on parle de performance et de qualité du "Made In France", ca bouge très peu du côté des CCI et des fabricants. Si l'on veut agir, il faut agir autant auprès des grosses industries que des petits artisans qui fabriquent aussi.

Quels sont les matériaux, les matières, les composants dans l’élaboration d'un produit ou la fabrication d'un article? Comment être informé qu'une nouvelle colle vient d'être inventé par une société Française, d'un nouveau procédé, etc ? En général, science et vie ou tout autre magazine spécialisé. A l'heure d'internet, aucun système de communication n'a été pensé pour recenser toutes ses innovations et les mettre a disposition des intéressés.

C'est surtout vrai dans les fabrications artisanales ou petites PME. Il faudrait par exemple qu'un fabriquant de ski puisse avoir une banque de donnée informative dans laquelle il puisse s'informer des innovations dans tous les composants utilisés dans sa chaine de fabrication. Hors, ni sur le site de la CCI ou la documentation française les industriels ont de telles données disponibles.
Est-ce vraiment le rôle de ces institutions? Peut-être pas, mais le manque est bien réel.

Si l'on veut des machines performantes, innovantes, c'est avec des bureaux d'études ayant des connaissances mises à jour. Avec ses machines performantes ont obtient de la qualité et de la productivité.

Du début de la chaine qu'est la formation, jusqu'à la fin qui est la production d'un produit élaboré de qualité , à faible cout financier et écologique, la chaine d'information n'est pas assez performante et pas suffisamment élargie à tout le monde.

Les CCI ne donnent pas l'impression d'agir a ces micro-niveaux en tout cas...

Voilà mes réflexions sur le sujet économique et ma vision de la nano-économie.

Dans le même concept d'agir à la plus petite échelle, j'ai idée qu'il manque un grand chantier d'avenir: le ré-empoissonnement de nos côtes , une autre facette de la nano-économie.



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